30 août 2021

Ultra Trail du Mont Blanc

Laurent a couru le mythique Ultra Trail du Mont Blanc (UTMB). Nous avons décidé de le soutenir pour cette expérience sportive exceptionnelle en le sponsorisant !

Il a accepté de répondre à nos questions pour nous raconter son exploit.

Laurent, responsable d'activités chez Cophaclean
Laurent, responsable d'activités chez Cophaclean

Pour commencer, peux-tu nous présenter la course ?

L.S. L’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc) fait partie des courses de référence en trail. C’est une épreuve de montagne, comportant de nombreux passages en altitude (>2500 m), dans des conditions climatiques pouvant être très difficiles (nuit, vent, froid, pluie ou neige), nécessitant un très bon entraînement, un matériel adapté et une réelle capacité d’autonomie personnelle. De renommée mondiale, elle regroupe notamment toute l’élite de la discipline. 7 courses se déroulent sur la semaine, de 15 km à 300 km, je vais participer à celle qui fait 170 km pour 10 000 m de dénivelé, c’est la course de référence de la semaine.

Quels étaient les prérequis pour y participer ?

L.S. Vu la renommée de la course, il est très compliqué de s’inscrire. Il est nécessaire d’acquérir des points en réalisant des courses de référence. Au moment de ma première inscription, il fallait 15 points sur 3 courses en 2 ans maximum, tout en sachant que pour avoir 5 points c’est un trail d’au moins 100 km… Une fois les points acquis il faut encore passer le tirage au sort. Je me suis inscrit en 2019 et 2020 mais je n’ai pas été tiré au sort. L’année dernière j’étais pris d’office car j’avais eu 2 tirages au sort négatifs avant, mais la COVID est passée par là…

A présent concentrons-nous sur la course. Comment s’est-elle passée ?

L.S. Moins bien que je ne l’imaginais ! Je suis parti trop vite (l’effervescence, l’ambiance, la forme, les belles descentes…), si bien qu’à mi-course j’avais très mal aux quadriceps, et je n’arrivais plus à courir dans les descentes ou sur le plat. A 17h le samedi, j’ai également eu des grosses ampoules au niveau des appuis des pieds, bref j’ai mis 15h pour faire les derniers 45 km, dans la souffrance !

Quel est ton classement et en combien de temps as-tu réussi à finir la course ?

L.S. Je suis 553ème en 39h17, mais le classement n’a que peu d’importance, sauf pour les premiers ! A partir de samedi midi, l’important était de terminer, plus d’objectif de temps ! C’est très long, et la gestion de l’effort est primordiale, j’avais pour objectif 35h, je suis parti sur une base de 30h, résultat j’en ai mis 39 😊.

Niveau difficulté, tu t’attendais à plus facile (ou plus dure) ?

L.S. Je pensais que ça serait moins galère. La première partie est très roulante, donc facile à courir. Je me suis enflammé, en pensant que c’était facile. Mais il fallait tenir la distance ! Donc à la fin c’était vraiment très dur ! Je n’avais jamais fait une telle distance.

Quel a été le plus beau moment ? Et le plus dur ?

L.S. Pour les plus beaux moments :

  • Le départ :  beaucoup d’émotion, la musique qui va bien, une foule digne du tour de France,
  • Les deux levés de soleil sur des paysages magnifiques. Les deux fois je me suis trouvé en haut des cols.
  • L’arrivée avec les potes qui m’attendent sur la ligne

Et les plus durs :

  • L’arrivée à Courmayeur où je réalise que je n’ai plus de cuisses
  • Le 100ème km où je réalise qu’il en reste 70
  • Le 123ème où je ressens des ampoules énormes sous les pieds, et je réalise qu’il reste 50 km à faire dans cet état !

Qu’est-ce qu’on a dans la tête au moment de passer la ligne d’arrivée d’une telle course ?

L.S. Des frissons, et les larmes qui montent, entre la fatigue, et le fait de réaliser que malgré les difficultés, tu as réussi à aller au bout ! J’ai passé la ligne avec un compagnon de course avec qui j’ai fait les derniers 55 km, mon compagnon de galère sans qui je ne serais pas allé au bout, c’était top.

Si tu pouvais changer quelque chose à ta préparation, qu’est-ce que ça serait ?

L.S. Ma préparation était bonne, je ne changerai rien. Mais une chose est sûre, si c’était à refaire je ferai la première moitié beaucoup moins vite !

Quelle est la suite pour toi désormais ?

L.S. Récup et repos, pas d’objectifs sportifs en vue, je vais déjà digérer ça ! Et puis dans quelques semaines….

19 mars 2022

A3P Validation du Nettoyage 2022 à Lille

Les 16 et 17 mars 2022 nous étions présents à l’A3P VN à Lille pour échanger sur les projets de nettoyage des visiteurs et pour animer la conférence Stratégie d’habilitation au contrôle visuel avec Aspen Pharma.